<br> SOIRÉE<br> <br/>Ven. 14 avr. ● 19h00 <br/> ● Selected by ici l’onde ● <br>Francisco Meirino<br> ● <br>Thomas Ankersmit <br><i>Serge Modular</i>

Consortium Museum
37 rue de Longvic, Dijon


Vendredi 11 novembre Ouverture des portes 19h
Début du concert 20h
Dans le cadre des soirées Selected by
Les expositions du Consortium Museum sont visibles gratuitement jusqu’à 20h

Entrée à prix libre

Bar sur place

Thomas Ankersmit, Serge Modular
En 2023, le synthétiseur Serge Modular célèbre son 50e anniversaire. Développé à l’origine par Serge Tcherepnin en 1973, il est largement considéré comme l’instrument électronique le plus puissant et le plus polyvalent de l’ère analogique.

À la différence de la plupart des sociétés les plus connues, comme Moog et ARP, Tcherepnin ne s’intéressait pas aux qualités du synthétiseur pour répliquer des sons d’instruments traditionnels (piano, orgue, etc.), mais plutôt par le potentiel offert par l’électronique pour la création de sons nouveaux, inouïs, des formes de musique entièrement nouvelles. Le Serge Modular était délibérément vendu sans notice ni clavier traditionnel, pour encourager l’expérimentation.

Pour cet anniversaire, ISSUE Project Room, à New York, a commandé à Thomas Ankersmit une création live utilisant uniquement le Serge (donc sans effets numériques ou autres) puis de tourner en Europe.

Suivant les recommandations de Maryanne Amacher, Thomas Ankersmit a fait du  Serge son instrument principal 2006. Avec ce nouveau projet, il explorera les limites de ses capacités à créer un monde sonore proche de la musique concrète, presque organique, qui sera aussi un retour à l’essentiel, avec un son purement électrique/électronique. La musique prend forme dans la tension entre l’abstraction et un son plus cinématographique : les bruits, crépitements, sifflements, pulsations deviennent le tonnerre, le feu, la pluie, des battements de cœur. Thomas Ankersmit cherche à donner un souffle de vie à l’électricité.

Thomas Ankersmit est aussi en contact avec Serge Tcherepnin, qui vit hors de Paris et a écrit sur ce travail : « Le concert de Thomas était spectaculaire, parmi les meilleurs choses que j’ai entendu faire avec un Serge. Le meilleur, c’est que je n’ai même pas entendu du blip, de bloop, de balayage de filtre, ou de battements de séquenceur. En fait, je n’ai rien entendu qui me semble avoir été fait en utilisant mon synthétiseur. »

Francisco Meirino
Né en 1975, Francisco Meirino a depuis 1994 une pratique d’art sonore, de composition de musique expérimentale, de performance et d’installation sonore. Son travail explore la tension entre le matériau électronique programmable et son potentiel de défaillance. Il est avant tout intéressé par l’idée d’enregistrer ce qui n’est pas censé exister : les défaillances matérielles, les crashs d’annonceurs sonores automatiques, les champs magnétiques, les bruits électro-statiques et comment ils peuvent être utilisés et écoutés radicalement hors contexte. Il travaille principalement avec des synthétiseurs modulaires, des magnétophones à bandes, des pédales d’effets, des détecteurs de champs magnétiques, une variété de micros (pick ups, enregistreurs portatifs, piezos…), un ordinateur et des instruments électroniques bricolés. »

Le Consortium Museum vous accueille régulièrement de 19h à 22h pour des événements : concerts, conférences, performances… Expositions ouvertes gratuitement jusqu’au début du concert, à 20h, et stand des nouvelles publications disponibles à la librairie, ainsi qu’une sélection de livres et d’affiches.

Ces soirées sont produites alternativement par différentes associations, Sabotage et ici l’onde, en partenariat avec le Consortium Museum.