Du mardi 6 au vendredi 9 février | 18:00

Au croisement des rues Bannelier et Godrans

Accès libre

Accès : Bus : L9, City | Tram : T2, T1 (Arrêt Godrans)

Les Golden Coasters, orchestre de rue dijonnais dédié à la musique de la Nouvelle-Orléans, se produira du 6 au 9 février avec des créations inédites. Bien connus des dijonnais qui font leur marché, ce groupe joue chaque jour de marché à l’angle des rues Bannelier et Godrans. 

Quatre mini-concerts, quatre prestations de 15 minutes. Il y fant quoi ? Ils s’amusent à croiser la musique de texture et le new. Armelle Verguet, saxophoniste soprano du groupe, a mis à profit son parcours de musicienne classique pour écrire quatre pièces, cherchant dans le répertoire dixie ses éléments immuables avec le regard du musicien contemporain. Quatre pièces avec leur logique propre : In GC, inspiré d’In C de Terry Riley ; Original Dixieland One-Step, un thème trad’ destructuré et remodelé ; Bring In It Down, un standard de western swing dans une loop version ; Image sonore de NOLA, un échange fait de collage, de recréation et de superposition entre de courts extraits enregistrés et le groupe en acoustique. Croisant musique écrite et improvisée, enregistrée et live, numérique et analogique, le groupe qui occupe la rue des Godrans les samedis matins propose au même endroit quatre œuvres originales pour peaufiner leur propre Nouvelle-Orléans. Autant par le jeu entre eux que grâce à la mémoire de l’auditeur·rice devant ce projet entre concert expérimental et spectacle de rue.

In GC par The Golden Coasters (inspiré de Terry Riley, In C) Une pulsation immuable, un swing implacable, mais jamais deux fois le même résultat. Des éléments courts, en boucle. (Chaque élément est un relevé d’un bout d’un enregistrement des Golden Coasters). Chaque musicien joue chaque élément le nombre de fois qu’il le souhaite. Les éléments sont joués dans l’ordre.

Original Dixieland One-Step : Un thème trad décortiqué, déstructuré, restructuré, modelé pour mettre en évidence les textures sonores qui font le New-Orleans.

Bringin it down (loop version) : Une grille trad, qui se construit par bribes. Chaque musicien enregistre un bout de la rythmique, sur une pédale loop, pour laisser ensuite l’improvisation s’emparer de la boucle. Fluidité des échanges entre les musiciens Echange des rôles permanents Constance de la pulsation, du swing Harmonie immuable, même lorsqu’elle n’est que sous-entendue

Image sonore de NOLA : Échanges entre de courts extraits enregistrés, et le groupe en acoustique. Collage, superposition, continuation, ornementation, improvisation, imitation, recréation, exploration de la tradition…

Liens audios inspirations :

Souffle, Biennale des expériences sonores

 

Proposer des expériences d’écoute à vivre ensemble, des musiques et des sons qui viennent jouer avec nos perceptions, nos sensations autant que nos émotions : du 3 au 11 février 2024, le festival Souffle présentera des concerts, rencontres et rendez-vous inouïs. Musiques acoustiques ou sollicitant les technologies électroniques et numériques, créations hybrides entre écriture, improvisation, performance et arts visuels, Souffle se veut une respiration dans le flux de nos habitudes sonores.

 

Souffle est un festival organisé en biennale avec l’Opéra et La Vapeur : après une première co-édition en 2022, c’est le centre de création musicale ici l’onde qui coordonne ce temps fort dédié à la création sonore sous toutes ses formes. 

 

Souffle se tiendra dans la nouvelle salle Triangle de l’Auditorium de l’Opéra, à La Vapeur, au Consortium Museum, aux Ateliers Vortex, à Un Singe en Hiver, à La Menuiserie et dans l’espace public. 

 

Souffle parce que le son c’est une onde : de l’air qui devient langages et musiques quand il vient faire vibrer nos tympans.