<br>SOIRÉE<br/><br/>  Jeudi 19 janv. ● 18h30<br><br>● Internote ●<br>Mathieu Mercier<br>Emmanuelle Parrenin

Interface
12 rue Chancelier de l’Hospital, Dijon

Gratuit

Visite de l’exposition « 27min & 1/60s » de Mathieu Mercier, par l’artiste

Mathieu Mercier mène une réflexion sur la définition de la place de l’objet à la fois dans l’industrie de la consommation et dans le champ de l’art. Sa recherche se traduit par un questionnement permanent sur les fonctions symboliques et utilitaires des objets.
Dans son travail, les objets sont détachés de leur contexte d’origine et parfois désassemblés en fragments minimalistes, produits à l’aide de nouvelles techniques ou positionnés de manière provocante dans l’espace d’exposition. Les œuvres qui en résultent sont souvent liées à des considérations formelles et théoriques de l’architecture moderne, du design et des mouvements artistiques du XXe siècle, tels que De Stijl, Bauhaus ou le constructivisme.

 

Concert d’Emmanuelle Parrenin

Emmanuelle Parrenin a toujours été une collecteuse de sons : elle apprend la musique de façon clandestine et instinctive en reproduisant sur un piano les mélodies qu’elle entend s’échapper de la maison familiale, où la musique résonne de partout : son père dirige le Quatuor Parrenin, et sa mère est professeure de harpe.
En 1978, elle sort Maison rose, synthèse de dix ans de parcours folk et d’exploration des sonorités traditionnelles. En 1990, suite à un grave accident, elle devient sourde. Elle guérit en rééduquant ses oreilles par les sons de sa voix et la résonance de ses instruments. Au gré de ses voyages, elle collecte toutes sortes d’instruments de guérison et s’intéresse aux chants médecine et à toutes les techniques traditionnelles qui exploitent la dimension thérapeutique du son. En 2011, trente ans après Maison rose, elle enregistre Maison cube qui poursuit l’aventure folk telle qu’elle l’a toujours conçue : mâtinée de psychédélisme, de jazz et de chamanisme.
Les années 2011-2012 marquent sa rencontre avec les musiques électroniques : Emmanuelle multiplie alors les collaborations avec des artistes comme Etienne Jaumet, Eat Gas, Vincent Segal, Pierre Bastien, Detlev Weinreich alias Tolouse Low Trax… Son chemin croise celui de Colin Johnco en 2017 lors d’un concert où il est invité, au débotté, à mettre des effets sur les variations instrumentales d’Emmanuelle. De là, l’envie de créer ensemble prend forme et de rencontres en improvisations, ils dessinent peu à peu les contours d’un projet commun. Emmanuelle à la composition, aux instruments et à la voix, Colin aux effets et à la production. Le dernier chapitre de la trilogie des Maisons s’appelle Targala, la maison qui n’en est pas une. Inspirée en partie par son voyage aux portes du désert, où Emmanuelle s’est retrouvée bloquée au début du confinement. Elle finira par y devenir amie avec le paysage, les pierres et le sable, en constant changement. Un disque audacieux et hors du temps, qui nous emmène dans des méandres psychédéliques, pour revenir à des moments fragiles et acoustiques.
Emmanuelle Parrenin sera accompagnée par Eat Gas, que l’on retrouve à la guitare électrique et aux synthétiseurs sur l’album.

Dégustation de vins bios et naturels


Le Cycle Internote, ce sont des soirées conviviales autour de l’exposition en cours à Interface, avec une présentation des œuvres, un moment musical et une dégustation de vins bios !


Production Ici l’Onde et Interface
En partenariat avec l’Engeance et Sabotage

photo © Frédéric D. Oberland (modifié)