EKHOES est un nouveau festival à Chalon-sur-Saône dédié aux musiques électroniques et électroacoustiques, proposé par le centre de création musicale dijonnais ici l’onde, la compagnie Alcôme et le collectif La Méandre, avec le Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Chalon, l’Espace des Arts – scène nationale et l’EMA Fructidor.

 

EKHOES vous invite aux expériences du sonore : musiques spatialisées sur un orchestre de haut-parleurs, ciné-concert hommage à l’immense Pierre Henry, installations sonores, performances électroacoustiques, électroniques, lutheries alternatives, rencontres et ateliers du 29 novembre au 2 décembre à Chalon-sur-Saône.

 Qu’est-ce qu’un acousmonium ?

 

Une expérience dynamique et immersive.

 

Un acousmonium, c’est un orchestre de haut-parleurs. Ces haut-parleurs sont souvent de tailles et de types différents, chacun a son caractère sonore propre, et sont répartis tout autour du public. Cela permet au son d’aller dans toutes directions, ce qui peut donner l’impression qu’il se déplace tout autour de l’auditoire. Inventé au milieu du XXe siècle par les pionniers des musiques expérimentales et contemporaines, il permet aux compositeur·rice·s d’écrire la musique en trois dimensions.  

 

« Acousmonium » vient du grec akousmatikoi, le nom des élèves de Pythagore qui écoutaient sa voix derrière un voile sans le voir. Dans le contexte de la musique électroacoustique, il signifie un passage de la musique instrumentale et orchestrale traditionnelle à une manière plus abstraite et spatiale d’écouter les sons.

 

L’acousmonium de la compagnie Alcôme est composé de plus de quarante haut-parleurs et sera installé dans l’Auditorium du Conservatoire pendant toute la durée du festival. 

 

Mercredi 29 novembre

20:00 - À l’Auditorium du Conservatoire

Ciné-concert

Gratuit

L’homme à la caméra

Rencontre entre deux grands pionniers de l’expérimental : Dziga Vertov, pour le cinéma, Pierre Henry pour la musique. Avec L’Homme à la caméra, Vertov signe un manifeste, film fondateur du Kino-Glaz, le « ciné-œil », un cinéma vérité qui s’éloigne du récit pour faire le portrait de la ville d’Odessa avec un montage très dynamique, qui raconte en creux la révolution industrielle à l’œuvre. Soixante-quatre ans plus tard, Pierre Henry, père de la musique concrète, en signe une bande originale qui témoigne des mêmes obsessions : « Ma musique se veut objective. J’attaque l’univers sonore de façon visible. L’oreille joue le rôle de l’oeil. Un oeil parfois surréel qui est utilisé comme capteur, comme analyseur. Réalité nouvelle des sons. L’Homme à la caméra est un traité d’écriture de cinéma extraordinaire. La bande-son constitue un répertoire, un inventaire formel et poétique pour un film sans intertitres. C’est une tentative de “musique visuelle”. »

Dziga Vertov

Pierre Henry

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Jonathan Prager

Jonathan Prager compose pour le concert acousmatique, les installations sonores, le ballet ou encore le théâtre. De plus, il pratique l’improvisation (danse et musique) régulièrement depuis 2006. Enfin, en parallèle à ses réalisations artistiques, il exerce depuis 2008 une activité d’électronicien restaurateur de matériel de studio « vintage ». C’est une passion intense pour les technologies anciennes (et ce qu’elles apportent de singulier au travail de composition électroacoustique) qui l’a amenée à créer, en 2016, l’atelier Studio Piscine à Tokyo à Aubervilliers (France).

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Jonathan Prager

Jeudi 30 novembre

19:00 - À l’Espace des Arts

Performance

Tarif B du C.R.R. : 6€/8€/11€

DIĜITA est une bande dessinée 3D acoustique : un espace sonore et graphique conçu par le collectif d’artistes Hécatombe et l’ensemble Batida, qui joue des synthétiseurs et des samplers. Les musiciennes de Batida sont réunies au centre de l’action, mais sont cachées par des images animées comme des paysages énigmatiques. Dans leur voyage presque rituel, elles peuvent être observées de tous les cotés. DIĜITA transporte l’auditoire dans un cinéma pour l’oreille pour lequel Hécatombe a créé un univers visuel qui paraît à la fois archaïque et futuriste.

Collectif Hécatombe

Ensemble Batida

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Performeur·euse·s: Alexandra Bellon, Anne Briset, Jeanne Larrouturou, Viva Sanchez Reinoso
Spatialisation sonore et régie : David Poissonnier
Vidéo et régie : 
Yann Gioria
Création collective
Production : Association Ensemble Batida
Conception scénographique : Ensemble Batida, Collectif Hécatombe, Giuseppe Greco, David Poissonnier
Composition : Ensemble Batida (Alexandra Bellon, Anne Briset, Raphaël Krajka, Jeanne Larrouturou, Viva Sanchez Reinoso)
Conception sonore : David Poissonnier
Conception vidéo et animation : Giuseppe Greco. D’après des dessins créés et des séquences animées par le collectif Hécatombe
Création costumes : Florencia Soerensen
Construction : Emilie Triolo, Romain Triolo, Giuseppe Greco

Jeudi 30 novembre

21:00 - À La Méandre

Concerts et installations sonores

Prix libre

Artiste sonore, vocaliste et compositrice, Johana Beaussart produit une musique narrative à mi-chemin entre le cinéma pour l’oreille et la pop expérimentale. Son intérêt pour les univers du doublage, du bruitage et des bandes son de films l’ont amenée à développer un travail vocal jouant sur des notions d’illusions et d’imitations.

Johana Beaussart 

Un dispositif cinétique de grande envergure déploie sa structure dans l’espace avec force, de manière délicate, fragile. L’objet, en parfait équilibre se meut avec inertie par la propulsion de deux hélices et par déséquilibre obtenue grâce a un contre poids qui se déplace à l’arrière du bras principale. Elle nous donne l’impression d’être en apesanteur. 

Voir 

Installation sonore et plastique spatialisée relatant l'histoire des femmes oubliées, parties il y a bien longtemps.
Durée : 5 minutes – toutes les 10 minutes

Angèle Bidon

Maïa Roger est plasticienne et musicienne diplômée des Beaux Arts de Lyon. Son travail est protéiforme (vidéo, musique, volume, photographie ...) et s'axe principalement autour de la fiction et de l'anthropomorphisme où musiques et images vont de pair. Elle est également co-fondatrice du label Le Vilain Chien et officie actuellement au sein de projets musicaux tels que Le Club des Chats, Carnaval, MIMO the musical… En 2020 elle étudie la composition de musique électroacoustique au CRR de Chalon sur Saône. Ses créations de ciné-concerts sont régulièrement diffusées dans des lieux tels que le Centre Georges Pompidou, La Gaîté Lyrique, La ferme du Buisson, Le Festival Black Movie, Le Forum des Images…

Maïa Roger 

Vendredi 1er décembre

19:00 - À l’Auditorium du Conservatoire

Soirée live électronics sur l’Acousmonium Alcôme

Gratuit

Camille Lacroix est compositrice et plasticienne. Elle vit et travaille à Paris. Elle étudie la scénographie à l’ENSAD et la composition de musique électroacoustique au CRD de Pantin. Elle évolue actuellement entre les champs de la musique, des arts plastiques et de la performance.

En 2022, elle commence à travailler sur un projet pluridisciplinaire autour d’un texte de Marcel Duchamp : « Transformateur destiné à utiliser les petites énergies gaspillées », qui se décline sous la forme d’une collection de pièces sonores, d’un livre, de dessins. Ce projet lui permet finalement de renouer avec ses origines théâtrales, avec la création de performances, et la conception d’une lutherie dédiée.

Quatre Hymnes mous est une création – commande d’ici l’onde, avec le soutien de la Maison de la Musique Contemporaine et la SACEM

Camille Lacroix

Armando Balice est un compositeur franco-italien également improvisateur et musicien électroacoustique. Il est directeur et co-fondateur de la compagnie de création sonore et musicale Alcôme et enseigne la composition électroacoustique au conservatoire du Grand Chalon. Dans ses compositions, mixtes et acousmatiques, il développe une écriture orchestrale, et joue avec les frontières des genres, empruntant autant aux musiques classiques que les musiques expérimentales ou même rock et métal.

Armando Balice

Rosario est un projet né de la complicité des deux compositeurs improvisateurs Alvise Sinivia et Paul Ramage. Dans la continuité des recherches menées en 2020 lors de la création le Hurle, l’approche concrète et minimaliste de Rosario est une proposition de performance sonore pour deux magnétophones Revox B77 et qui a pour matériaux de départ des sons pré-enregistrés.

Production Compagnie Alvise Sinivia,

Coproduction Fondazione di Venezia, PASE Platform

Accueil en résidence PASE Platform

Alvise Sinivia 

Paul Ramage

Artiste sonore, vocaliste et compositrice, Johana Beaussart produit une musique narrative à mi-chemin entre le cinéma pour l’oreille et la pop expérimentale. Son intérêt pour les univers du doublage, du bruitage et des bandes son de films l’ont amenée à développer un travail vocal jouant sur des notions d’illusions et d’imitations.

Bochlea est une création – commande d’ici l’onde et Alcôme, avec le soutien de la Maison de la Musique Contemporaine et de la SACEM

Johana Beaussart 


En bifurquant entre boîtes à rythmes, synthétiseurs, voix veloutée et textes-paysages, Alberville nous propose la bande-originale d’un rêve qui n’en finit pas de changer de direction, d’avalanches en ascensions. Le trio utilise la musique pop comme un cadre dans lequel il déborde de chaque côté.
Alberville sera en live spatialisé sur l’acousmonium Alcôme.

Anaïs Blanchard : chant, textes et omnichord
Simon Drouhin : boîtes à rythmes, synthétiseurs et voix
Guillaume Bertrand : claviers, synthétiseurs et voix

Alberville 

Samedi 2 décembre

19:00 - Au bar de l’Espace des Arts

Concerts

Gratuit

Danse Musique Rhône-Alpes

L’avatar Danse Musique Rhône-Alpes est un hommage nostalgique à la dance commerciale des années 90 mais également aux formes les plus brutes et radicales de la musique électronique.  C’est donc armé d’un singulier instrumentarium que D.M.R.A invoque les esprits du club d’avant autant que ses contre-pieds les plus radicaux, pour en ressusciter l’absurdité, l’urgence et la physicalité dans des compositions brutes – entre fausse musique traditionnelle et « techno povera » – qui semblent répondre à un rite précis tant dans l’exécution que l’enregistrement.

Bricoleur adepte du DIY, le percussionniste s’est constitué une large palette d’instruments – des toms basses, au marimba, en passant par des pots en terre, des tasseaux de bois et divers éléments de batterie préparés – à partir de laquelle il conçoit des structures rythmiques aux textures sonores infiniment contrastées auxquels s’ajoutent des motifs électroniques générés par des synthétiseurs et une groovebox.

Loup Gangloff : voix, séquenceur-sampler, synthétiseur analogique, tascam portastudio 488 cassette 8 pistes, effets

Danse Musique Rhône-Alpes

Entropy Reduction
Trio électroacoustique improvisé issu du CRR du Grand Chalon, Entropy Reduction questionne la relation au son et à l’image. Si par « entropie » nous entendons désordre, sa réduction est toute autant chaotique, malgré son éphémère ordonnancement sous une multitude de formes de vie. Entropy Reduction s’inscrit dans cette vision aux contours flous et mystérieux pour extraire du chaos bruitiste une forme musicale poétique, sombre et brute.

Antoine Leroy : synthétiseur modulaire, octatrack
Ulysse Sacchettini : clavier MPE, software
Clément Gautheron : synthétiseur analogique, pedalboard

Entropy Reduction 

Samedi 2 décembre

21:00 - À l’Auditorium du Conservatoire

Concerts

Musiques électroacoustiques sur l’acousmonium Alcôme

Gratuit

Emma Kerssenbrock est un·e artiste sonore indépendant·e. Diplômé·e de la HEAR Strasbourg, iel continue un an son cursus en composition électroacoustique au conservatoire de la ville. Sa pratique est mixte et se veut hybride ; elle oscille entre composition sonore, sculpture, installation et performance. C’est en mutant incessamment entre ces médiums qu’iel trouve les frictions qu’iel cherche. Au sein de plusieurs collectif, iel promeut le travail de jeunes artistes expérimentaux·ales lors de programmation de concerts ou performances.

Miasmes, est une création – commande d’ici l’onde et Alcôme, avec le soutien de la Maison de la Musique Contemporaine et la SACEM

Emma Kerssenbrock

Lucie Bortot – aka Luci Schneider – est compositrice, musicienne et artiste sonore. Sa pratique s’ancre dans le réel et s’insère dans des territoires en prenant racine dans des expériences singulières. Elle développe une approche trans-disciplinaire au travers de son travail qui allie son, espace, théâtre et performance in situ. Ses pièces électroacoustiques sont jouées dans divers lieux et évènements : Festival Futura, / Motus, Festival Bypass / EOLE, Collectif META, Alcôme, Festival di Nuova Musica Contemporanea, FIMU, Le Lieu Multiple, etc.

Craque et tais-toi est une création – commande d’Alcôme,

avec le soutien de la Maison de la Musique Contemporaine

Lucie Bortot

Philippe Leguerinel est l’auteur, à ce jour, de plus d’une trentaine de pièces pour support audio. Du micro au haut-parleur, c’est tout l’atelier des sons qu’il sollicite dans la réalisation de musiques électroacoustiques. Depuis 2007, ses pièces sont régulièrement jouées, dans le cadre de concerts et de festivals (Futura, Alcôme, Why Note, etc.) en France ou à l’étranger (Crest, Paris, Marseille, Bruxelles, Milan, Tokyo, etc.). Sa musique est éditée sur les labels Obs et Nostalgie de la boue.

Sera jouée sur l’acousmonium la pièce Mais du sang de Méduse naît Pégase – 2015

Philippe Leguerinel

Après des études en langues étrangères, Yiqiao Shu a suivi un double cursus d’études musicales au conservatoire de Paris dans la classe de composition électroacoustique de Denis Dufour et Jonathan Prager, et un Master en création musicale et arts sonores à l’INA sup et l’Université Gustave Eiffel. Aujourd’hui, elle poursuit ses études au Pôle Supérieur d’enseignement artistique de Paris (PSPBB) dans les classes de composition électroacoustique de Paul Ramage et d’analyse de Jonathan Prager.

Elles qui ne veulent plus en parler est une création
– commande ici l’onde et Alcôme, avec le soutien de la Maison de la Musique Contemporaine et la SACEM

Yiqiao Shu

Utilisant des enregistrements de terrain, des dispositifs radio et des cassettes, ainsi que les sons extravagants de la flûte à bec paetzold, la compositrice et artiste sonore Angélica Castelló voyage dans le pays énigmatique des souvenirs perdus, de la mort et des rencontres traumatiques, de la fragilité, du monde des rêves et du subconscient.  Elle a travaillé à de nombreuses compositions pour orchestre, ensembles, acousmatiques, œuvres radiophoniques ainsi que des installations qui opèrent à l’interface de la musique, de la performance et des arts visuels. Elle est enseignante de musique électroacoustique à Vienne et à Linz.

Intermedio (en attendant), est une création – commande d’ici l’onde et Alcôme, avec le soutien de la Maison de la Musique Contemporaine et la SACEM

Angélica Castelló

Mercredi 29 novembre → samedi 2 décembre

En continu – Dans le hall du Conservatoire

Installations sonores

Accès libre

La chorégraphe Clémence Baubant en complicité avec le compositeur Paul Ramage ont imaginé un projet de documentaire sonore d’art (radiophonique) autour du rituel du carnaval en Guadeloupe, de ses déboulés et plus particulièrement des « Mas à Po » (traduction du créole : groupes à peaux – groupes à tambours). L’envie est de donner à percevoir et entendre le carnaval et tout ce qu’il charrie en lui et avec lui. Les danses et les musiques portent le rôle d’incubateurs de pratiques, forts vecteurs de tradition, d’identité collective et de ré-appropriation des symboles coloniaux. Elles sont également un espace de revendicative politique et de catharsis. Les groupes traitent du cynisme et du satyre social. Les rythmes martelés donnent au défilé l’allure d’une manifestation. Ils mettent en jeu à la fois une mythologie collective et la possibilité d’un parole politique.

 

Co production Alcôme / Empreintes

Soutiens: DAC de Guadeloupe – Mémorial Acte Guadeloupe - Maison de la musique contemporaine - Projet lauréat de l’Aide sélective aux auteurs et autrices de podcasts et de créations radiophoniques Ministère de la Culture 2021 
Résidences: Macte Guadeloupe - PSPBB

Un flipper Gottlieb Excalibur de 1988 transformé en instrument de musique ! À la place des sons et musiques originales du flipper, le public peut choisir parmi un catalogue de créations musicales et sonores spécialement composées pour ce nouvel instrument. Et c’est en jouant au flipper qu’on dévoile des sons et compositions !

Un instrument développé par Simon Drouhin et Guillaume Bertrand à l’occasion d’une résidence Au Maquis à Dijon en juin 2023.

Production ici l’onde

Autour du festival

27-29 novembre

21e Journées Nationales de Musique Électroacoustique


Accès libre

« Présentation, historique et technique de l’interprétation acousmatique par Jonathan Prager »

Concerts d’étudiant·e·s en composition électroacoustique dans les conservatoires du réseau

27 novembre 20:00
Auditorium du Conservatoire
Concerts acousmatiques


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Anton Iakhontov (alias Patrick K.-H., né en 1980) est compositeur, vidéaste et artiste multimédia. Il navigue entre son graphique, animation, performances interactives, son tangible et spatial, collaborations variées avec la danse contemporaine et butoh, composition acousmatique ou encore collage graphique. Sa musique, ses vidéos et ses performances ont été présentées dans plus de 200 festivals et séries à travers le monde
Au-delà de son œuvre artistique, il a développé une activité importante dans le domaine de l'art médiatique expérimental, en particulier dans l'éducation à l'art sonore spatial et le gallerisme : son programme SoundArt@GogolFest (Kyiv, 2010) a été déterminant pour promouvoir l'art sonore en tant que pratique formelle et informelle dans l'espace post-soviétique. Depuis 2018, il organise le festival international ACOUSMONIUM.

Yellow Rabbit est une composition audiovisuelle,
création française – soutien à la composition  SKE / Austromechana, soutien aux déplacements BMKÖS.

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Anton Iakhontov

Armando Balice

Armando Balice est un compositeur franco-italien également improvisateur et musicien électroacoustique. Il est directeur et co-fondateur de la compagnie de création sonore et musicale Alcôme et enseigne la composition électroacoustique au conservatoire du Grand Chalon. Dans ses compositions, mixtes et acousmatiques, il développe une écriture orchestrale, et joue avec les frontières des genres, empruntant autant aux musiques classiques que les musiques expérimentales ou même rock et métal.

Armando Balice

Maylis Raynal est née à Saint-Palais dans le Pays basque, où elle étudie la musique dès l'âge de six ans en commençant par la flûte et le piano. Grandissant dans un monde bercé par la musique classique et les musiques traditionnelles, sa pratique musicale grandit aussi bien via l’écriture que l’oralité. Elle développe un goût certain pour la création dès son plus jeune âge et souhaite devenir compositrice. C’est ainsi qu’elle suit des formations en composition électroacoustique, composition instrumentale et vocale, musique à l’image, écriture, piano et chant traditionnel au conservatoire de Bayonne puis de Toulouse. Elle part ensuite s’installer à Paris où elle intègre le pôle supérieur de Paris en composition électroacoustique. En 2018 elle obtient le master Acousmatique et Arts Sonores à l'UPEM en partenariat avec le GRM (Groupe de Recherche Musicale). Maylis développe aussi bien le chant et la composition via différents projets(enregistrements, commandes, performances, projets de création divers...)

Elle est membre de la compagnie de création sonore et musicale Alcôme, de la compagnie Myr’ qui s’attache à travailler autour du monde de l’imaginaire, de la compagnie Batcharte dantza (danse théâtre) en tant que compositrice et musicienne associée et travaille actuellement à la création sonore du projet du film interactif “Drie Liebe” de Léon Lachamp. Elle est également chanteuse dans les groupes “Les Cop(i)nes” et “Lurodei”

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Maylis Raynal

Qingqing Teng , née en Chine en 1990 travaille dans différents champs de la création sonore : musique acousmatique, mixte, électronique expérimentale, installation sonore et musique pour la vidéo d’art. Au cours de son parcours, Elle s’intéresse au théâtre musical et tente de combiner musique électroacoustique et théâtre au sein de ses œuvres et spectacles multimédias. Elle rompt avec le moyen d'expression musical traditionnel et choisit le moyen d'expression sonore le plus approprié aux besoins de développement dramaturgique.

L'objectif est de rendre la musique électronique elle-même plus humaniste et théâtrale en associant la mise en scène, les lumières, un scénario et les gestes de l’interprète. Son travail de composition est souvent réalisé en collaboration avec d’autres artistes. Elle a reçu des commandes des ensembles Proxima Centauri, Alcôme, Conservatoire & Orchestre de Caen et percussionniste Hsin-Hsuan Wu. Musée du centre culturel de Pékin et du Festival international de percussions PAS (Chine).

Ses œuvres ont été interprétées notamment à la Biennale Musiques en Scène de Lyon, au Théâtre de la Renaissance à Lyon, au festival Détours de Babel à Grenoble, à la Haute École de musique de Genève, au festival Musicacoustica (Chine), à l’Opéra national de Taichung à Taïwan, au Hive Center for Contemporary Art in Beijing (Chine), au 35-37 à Paris. Elle s’est formée en composition auprès de Jian Feng, Jean-Marc Weber puis au CNSMD de Lyon auprès de François Roux et Jean Geoffroy. 2021-2022, Elle suit le cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam avec Pierre Jodlowski. Actuellement elle est assistante du cursus Artiste Diplôma au CNSMD de Lyon.

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Qingqing Teng

Livia Giovaninetti Née en 1985 dans une famille de musiciens, Livia Giovaninetti commence son apprentissage musical par le violon. Intéressée par différents types d'expression musicale, elle découvre la musique tsigane,l'écriture, l'arrangement et puis le jazz, qu'elle approfondira dans le cadre de ses études au CRR de Cergy-Pontoise. Au cours de différents stages, elle découvre la musique électroacoustique avec Alexandre Lévy puis Annette Vande Gorne, en Belgique. Après avoir étudié un an au CRD de Pantin avec Christine Groult, elle poursuit ses études de composition électroacoustique auprès de Denis Dufour au CRR de Paris et obtient son DEM. En 2013, elle fonde avec Armando Balice, la structure Alcôme, dédiée à la musique électroacoustique et disposant de son propre système de diffusion, avec laquelle elle organise et participe régulièrement à des concerts en France et en Europe. Passionnée par la pédagogie, elle enseigne la formation musicale depuis une quinzaine d'années dans les conservatoires, elle œuvre à faire évoluer cette discipline et la mettre à jour. Militant pour une diversification des esthétiques et la formation de musiciens polyvalents et ouverts, elle complète actuellement sa formation vers les musiques actuelles amplifiées.

FoxP2, 2015

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Livia Giovaninetti

Paul Ramage est violoniste, improvisateur et compositeur. Après une rencontre avec Didier Lockwood (dont il intègrera l’école en 2003), il s’intéresse au jazz et aux musiques improvisées. Parallèlement il poursuit ses études de violon classique au CRR de Cergy-Pontoise dont il sortira avec un D.E.M de jazz et de violon. En 2013 il obtient son D.E.M de composition électroacoustique au conservatoire de Paris, dans les classes de Denis Dufour et Jonathan Prager. Il obtient ensuite un Master de composition électroacoustique à l’INA_GRM. Enfin, il suit le cursus de composition et d'informatique musical de l'IRCAM.

 

Compositeur d’une cinquantaine d’opus, tant acousmatiques que mixtes ou instrumental, il a joué et été joué dans divers pays (France, Espagne, Italie, Portugal, Roumanie, Royaume Unis, Japon, Etats Unis, Chine...). Il est lauréat du prix Métamorphose (Musique et recherche) du second prix Russolo (Fondation Russolo-Pratella (Italie)/Studio Forum d'Annecy) et titulaire du certificat d’aptitude (C.A) de composition électroacoustique. Il enseigne la composition et la création sonore au Conservatoire et au Pôle Supérieur de Paris. Aujourd’hui membre d’Alcôme (Compagnie de création et de diffusion de musique contemporaine) il s’emploi à faire vivre la création sur tous ses versants.

M comme mauvaise rencontre, 2023

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Paul Ramage

Parallèlement à un cursus scientifique et littéraire aux universités de Nancy, Jean-Marc Weber étudie la musique électroacoustique et l’informatique musicale au Centre Européen pour la  Recherche Musicale avec Mesias Maiguashca et François Pinot, les cours d’analyse et de composition instrumentale avec Claude Lefebvre au CNR de Metz.

 

De 1982 à 1996 il occupe les fonctions d’ingénieur du son au CERM, encadre les recherches et les productions d’œuvres électroacoustiques et mixtes pour le concert, de disques de musique contemporaine ainsi que la régie électroacoustique des Rencontres Internationales de Musique Contemporaine de Metz. Il enseigne la musique électroacoustique à l’école de musique agréée de Forbach jusqu’en 2001.

 

Lauréat de concours internationaux de composition, il a écrit de nombreuses œuvres de commande pour support, mixtes et instrumentales. Il s’est également penché pendant plus de dix ans sur l’aspect pédagogique des musiques nouvelles notamment vers le jeune public au sein d’ateliers de pratique artistique. II compose régulièrement dans son studio des musiques d’application pour le théâtre, la radio, le film, la danse et la publicité.

 

Chargé de cours de 1982 à 2005 à l’université de Metz et de Nancy et de  2004  à 2006 à l’université de Bourgogne, il dirige de 2002 à 2023 le Pôle son et enseigne la composition en musique  électroacoustique au Conservatoire à Rayonnement Régional  de Chalon-sur-Saône.

 

Inner Fears, pour support stéréo et vidéo - (2013)

Daniel Deshays est ingénieur du son, concepteur du sonore, conférencier, essayiste et professeur des universités, auteur de nombreux ouvrages.

Avec : Robert Llorca, Estelle Lowry, Yannick Marzin, Justina Repečkaité, Nicolas Royer, Nicolas Thirion,  Wilfried Wendling

Proposées par l’Association des Enseignants en Composition de Musique Électroacoustique

29 novembre – 14:00-16:00

École Média Art Fructidor

Séance de séminaire

Accès libre

Le festival Ekhoes accueille des enseignants-chercheurs qui viendront présenter trois manières d’étudier les paysages sonores. La séance est organisée par l’équipe « Image et Critique » du laboratoire TIL (Centre Interlangues, Texte, Image, Langage) de l’Université de Bourgogne dans le cadre du séminaire « Intermédialités sensibles ». Ce laboratoire rassemble des chercheurs en Sciences Humaines et Sociales qui appartiennent en grande majorité à la faculté de Langues et Communication.

Les intervenants présenteront le rôle que joue le paysage sonore (soundscape) dans leur recherche. Entre imaginaire sonore et réalité historique, le paysage sonore entretient un rapport intime à nos représentations sociales et culturelles, à l’histoire des médias et à la mémoire collective.

Ali Hatapçi (Université de Bourgogne) : « Des marteaux aux klaxons : Le paysage sonore en transformation en Angleterre (1780-1930) »

Guillaume Dupetit (Université Gustave Eiffel) : « Fictions Soniques, du processus de transformation des sons dans la perception des paysages sonores »

Philippe Gonin (Université de Bourgogne) : « De la nostalgie à la dystopie : le soundscape dans la musique de Pink Floyd (1967-1994) »

Proposée par le Centre Interlangues : Texte Image Langage de l’Université de Bourgogne

Programmation :
ici l’onde  centre de création musicale
Alcôme  compagnie de créations musicales et sonores
Collectif La Méandre

En partenariat avec : 
Le Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Chalon
L’Espace des Arts – Scène nationale

et
École Média Art Fructidor
L’Association des Enseignants de Composition en Musique Électroacoustique
Centre Interlangues de l’Université de Bourgogne

Lieux :
La Méandre  Port Nord, rue Denis Papin, Chalon-sur-Saône
L’Auditorium du C.R.R   1 rue Olivier Messiaen, Chalon-sur-Saône
Espace des Arts 5 bis avenue Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône

EKHOES bénéficie du soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne-Franche-Comté, de la Région Bourgogne-Franche-Comté, du Grand Chalon Agglomération, de la Sacem et de la Maison de la Musique Contemporaine