COLLOQUE

mercredi 8 décembre, 14h00 – 18h00 
jeudi 9 décembre, 10h00 – 18h00

Salle des Actes, Hôtel Despringles
51 rue Monge-2 rue Crébillon, Dijon

Accès libre, sur inscription : forms.gle/fsnw5fCBi1yEV4sWA


Événement réalisé dans le respect des conditions sanitaires en vigueur.

 

« Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… », on pouvait entendre de lointains échos de Benny Goodman résonner dans la cantina de Mos Eisley, l’astroport de la planète Tatooine qui fut le théâtre de la rencontre mythique entre Luke Skywalker et Han Solo…

Qu’une musique mise en scène dans Star Wars, le space opera par excellence, soit montrée interprétée « il y a bien longtemps » par des extraterrestres plus ou moins humanoïdes, sur des instruments de musique hybrides pour lesquels l’analogie avec les big bands de la Terre au XXe siècle est évidente, dit peut-être quelque chose des motifs qui se nouent autour de l’interrogation centrale de ces journées d’études : le futur de la musique peut-il s’incarner dans une musique du futur émancipée de toute référence au passé ? La musique du futur doit-elle être une musique futuriste ?

[…]

Si le futur de la musique ne date pas d’hier, tout se passe ainsi comme si la musique du futur était toujours déjà une musique rétro-futuriste, à l’image de la science-fiction elle-même. La question qui se posera dès lors sera celle de la puissance critique, voire subversive d’une musique qui fouille dans le présent les indices d’un avenir possible libéré des normes du passé.
– Lambert Dousson


Intervenants
Sarah Benhaïm
François Bonnet
David Christoffel
Bastien Gallet
Catherine Guesdes
Maël Guesdon
Clément Lebrun
Stéphane Roth
Juliette Volcler


Organisation
École Nationale Supérieure d’Art de Dijon, Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon, Why Note
Avec le soutien de la Ville de Dijon