10h • Céline Larrère, Paix d’Halo, performance chorégraphique in situ
« Telle est la vaseuse question qui embourbera cette performance dulçaquicole sans l’omble d’un doute : comment renaître de ses sandres après avoir carpe diem toute l’année ? De la tanche contemporaine avec d’énormes fautes de goujon, mais a lotte of joy ; une pièce scabreuse et décontenancée dont le truite aurait pu être Pan D’Aura, si elle n’eût été anadyomène. » Céline Larrère

Céline Larrère naît en Haute-Saône où elle est élevée au ballet de vache montbéliarde, ce qui lui vaut un bon nombre de tutus à paillettes et un baccalauréat scientifique. Elle monte à la capitale pour y faire des études sauvages de danse, lettres, philosophie, ethnologie. Suite à un choc esthétique salvateur outre-Rhin, elle se spécialise dans la performance improvisée mouvement-voix qui bouge, fait du son et du mot, résolvant par là le dilemme corps-nez-lien de son parcours sans queue ni tête. En 2011, elle est consacrée « artiste chorégraphique » par Pôle Emploi. Elle vit dans le ventricule du Jura et travaille un peu partout en France et en Europe, avec des personnes aux attributs divers et variés, développant un travail chorégraphique de recherche, de création et de pédagogie autour des notions d’attention, de sensation, de communication, d’imagination et de plaisir. Elle développe avec sa compagnie Morula des projets et collaborations multiples telles que Average Bastards, Les Moric(h)ettes & Co -hydre, GGGGUTTS, GRAINS et est interprète pour DD Dorvilliers, Aine Stapleton, Vidal Bini, Mathieu Heyraud, Anatoli Vlassov, Aurélie Gandit, Marta Ladjanszki, Martha Rodezno, Igor Koruga. 
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En partenariat Le Dancing CDCN

11h00 • Thomas Bonvalet, Performance pour un musicien amphibie
Thomas Bonvalet (aussi derrière le projet L’Ocelle Mare), développe en 2021 une installation-performance musicale in situ en milieu aquatique. Elle nécessite de grands espaces d’eau, vastes et au dénivelé doux comme certaines parties du Lac Kir, pour permettre au musicien, muni d’une combinaison Waders, de se déplacer dans l’eau en ayant pied sur de grandes surfaces. Thomas Bonvalet s’inscrit dans le paysage, et, en jouant de la guitare ou des sons divers (générateur de fréquences, métronomes) lui ajoute un nouveau plan sonore à l’aide de petites structures flottantes, tels que des radeaux portant des minis amplifications. Par la mobilité des sources sonores (flottantes) et celle du musicien, des jeux de distances et de proximité naissent. C’est un projet volontairement fragile puisque tributaire à la fois de la technologie volontairement low-tech et des altérations ou interruptions du son en fonction des déplacements du musicien et des radeaux, mais aussi des éléments naturels comme le vent, ou des bruits, naturels ou non, environnants. Il ne s’agit pas pour le musicien de donner un concert sur le lac, mais plutôt de participer à la poésie du lac et de ses abords, et de se placer à leur écoute.

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Création – coproduction Why Note et Murailles Music