<br>PROJECTION & MIX<br><br> Mar. 14 février ● 21h00<br/>Soirée Sans-Valentin<br>●<br><i>Variety</i>, Bette Gordon<br><i>Let love in</i>, projection sonore

Cinema Eldorado
21 rue Alfred de Musset, Dijon


Mardi 14 février, 21h

Tarifs : de 3,50€ à 8€ (plus de détails ici)

Après le succès de la soirée Halloween Sounds pour Halloween (une écoute dans le noir des meilleures musiques de films d’horreur suivie d’une projection), Ici l’Onde remet le couvert avec le cinéma Eldorado pour une soirée « Sans-Valentin », un regard et une ouïe décalés sur la face niaise du 7e art. Un mix par Guillaume Malvoisin et Aurélien Moulinet et un film de choix sélectionné par l’équipe de l’Eldorado. Entre films culte et regard décalé, on vous a préparé une bonne soirée anti comédie romantique !

Let love in | Projection sonore
« Tu les aimes mes fesses ? » Loin de pouvoir répondre tout à fait à cette fichue question, ce mix aveugle tissera son velours avec quelques indices. Soundtrack captivées, éclats de voix, dialogues susurrés. Saillies populaires, grandes déclarations romanesque. Let Love In recompose dans un écrin amoureux, ce que l’amour aura laissé de trace dans chacune de nos oreilles.

Variety, 1983, Bette Gordon
Le personnage de Christine, une jeune femme fauchée, qui fait la caisse d’un cinéma porno de Times Square, le Variety, où transite une faune furtive, est la digne héritière de Gena Rowlands ou Barbara Loden. Avec son économie de production, Variety brille de ses pérégrinations syncopées, voguant sur la houle de la nuit new-yorkaise, entre ses feux de signalisation, lueurs louches et enseignes au néon. Errance et dérive coïncident ici avec une certaine écriture sinueuse de la ville, arpentée dans ses recoins équivoques, et jusque dans ses confins.
Variety, qui est le premier passage à la fiction de Bette Gordon, cinéaste formée à l’expérimental, voit la collaboration de la fine fleur de la mouvance post-punk new-yorkaise : au scénario l’écrivaine féministe Kathy Acker (1947-1997), à la musique le saxophoniste John Lurie (membre du groupe punk jazz The Lounge Lizards), à l’image le chef-opérateur Tom DiCillo, issus des premiers films de Jim Jarmusch, et, dans un second rôle, la photographe Nan Goldin, qui documentait alors tout ce petit monde dans une série de diapositives sur le point de devenir célèbre, The Ballad of Sexual Dependency.


Mix
Guillaume Malvoisin et Aurélien Moulinet

Production
Ici l’Onde et le cinéma Eldorado en partenariat avec LeBloc